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 Besoins et rations en fonctions des différents cas physiolog

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odray
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odray


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MessageSujet: Besoins et rations en fonctions des différents cas physiolog   Besoins et rations en fonctions des différents cas physiolog Icon_minitimeJeu 19 Oct - 10:56

Besoins et rations en fonctions des différents cas physiologiques



I) L’âge :

Les besoins alimentaires varient beaucoup en fonction de l’âge, surtout pour les 3 suivantes:
- enfance,
- adolescence,
- 3ème et 4ème âge.

1) Alimentation des enfants :

* Le nourrisson (0-1 ans) :

Les besoins des enfants correspondent à leur dépense d’entretien (renouvellement) et leur importante dépense de croissance (production).
L’alimentation du nourrisson doit avoir une composition et une texture particulièrement adaptées à base de lait car le tube digestif à une activité très limitée. Son alimentation évolue ainsi :
- de 0 à 3 mois : allaitement maternel éventuellement artificiel (6 biberons par jour à base de lait de vaches),
- de 3 à 6 mois : une diversification progressive,
- de 6 à 12mois : une diversification tendant vers une alimentation relativement normale à un an.

Les besoins nutritionnels des nourrissons sont élevés, le poids augmente d’environ 25 g par jour, l’apport énergétique conseillé est d’environ 450 kilojoules par kilo par jour.
Les apports en glucides et lipides conseillés sont de 12 à 15 g par kilo de poids par jour pour les glucides et de trois à 5 g par kilo de poids par jour pour les lipides.
Les glucides sont fournis sous forme de lactose par le lait et d’amidon par la farine (dès le troisième mois). Les glucides sucrés devront être limités. Le lait apporte la quantité nécessaire de lipides mais le lait maternel est beaucoup plus riche en acides gras insaturées et vitamines liposolubles que le lait de vache.
Le nourrisson à un grand besoin en eau (au moins 120 ml par kilo de poids par jour). Les besoins minéraux couverts par le lait. L’apport de 20,5 g de calcium présent grâce au lait à un excellent rapport phosphocalcique.
Cependant, l’apport en fer doit être surveillé à partir du sixième mois, lorsque la réserve hépatique (du foie) est épuisé ; le lait est pauvre en fer. La diversification progressive devient indispensable.
L’alimentation lactée couvre la plupart des besoins en vitamines notamment en vitamines A, excepté les vitamines C. et D.




* l’enfant préscolaire (1 à 6 ans) :

Les besoins de l’enfant préscolaire sont aussi très importants, puisque en dépenses d’entretien et de croissance s’ajoute celle d’une activité physique intense. Toutefois l’ensemble de ses besoins peut varier considérablement d’un enfant à un autre. En effet, les différents apports nutritionnels sont proportionnels au poids de l’enfant.
Les apports moyens conseillés sont dans le tableau 1, précisant toutefois les apports suivants :
- l’apport énergétique est d’environ 400 kJ par kilo de poids par jour,
- l’apport en protéines est d’environ 3 g par kilogramme de poids par jour,
- l’apport en calcium est de 0,6 à 0,7 g par jour.
L’acquisition de bonne habitude alimentaire est fondamentale à cet âge pour deux raisons :
- assurer une croissance optimale,
- éviter la prise de mauvaises habitudes en forgeant un bon comportement alimentaire.

Mais les apports recommandés n’ont qu’une valeur indicative et constituent un objectif général. Elles sont valables pour un groupe d’enfants et ne doivent pas être imposé à un enfant pris isolement. Cependant il est nécessaire de combattre les nombreuses erreurs de l’alimentation infantile actuelle.

* l’enfant scolarisé (de 6 à 12 ans) :

L’ensemble des besoins dans cette tranche d’âge est plus faible surtout après neuf ans.
Les apports conseillés figurent dans le tableau 1.
Parmi les principaux apports :
- apports énergétiques 9000 à 10 600 kJ par jour,
- protéine 75 à 85 g par jour,
- calcium 0,7 à 0,8 g par jour.

A cet âge, les erreurs nutritionnelles les plus courantes à éviter sont les suivantes :
- apport généralement important en raison d’une consommation trop fréquente de produits gras à l’école et à la maison,
- une grande consommation de boissons sucrées,
- une insuffisance en calcium,
- une insuffisance en vitamines, minéraux et fibres.

* les adolescents :

C’est au cours de l’adolescence que l’organisme à des besoins quantitatifs maximaux, cependant les besoins sont très variables d’un adolescent à un autre et les apports nutritionnels conseillés dans le tableau 1 peuvent pour certains s’écarter de plus ou -30 % des chiffres cités.
Dans l’ensemble, les besoins énergétiques et en protéines sont supérieures à celles des adultes, alors que ceux en minéraux et en vitamines sont sensiblement identiques, excepté ceux en calcium et en vitamines B. qui sont plus élevées.
La croissance optimale et l’équilibre des adolescents sont souvent compromis par des raisons très différentes, notamment :
- l’orientation vers une alimentation peu onéreuse et attirante à base de produits prêts à l’emploi, de biscuiterie, de confiseries, de restauration rapide, de distribution automatique,
- les régimes amaigrissants déséquilibrés qu’improvisent certaines adolescentes,
- la découverte de mode alimentaire idéologique dangereux (végétarien),
- la consommation abusive d’alcool en augmentation constante, principalement sous forme de bière ou de cocktail à la mode.

2) alimentation des personnes âgées :

La diététique du troisième et quatrième âge est influencée par les différentes transformations dégénérescente du vieillissement. Les besoins nutritionnels des personnes âgées sont très variables puisqu’ils évoluent en fonction de l’activité physique, de l’état de santé, des habitudes alimentaires, de l’environnement et du stade du vieillissement.
Il n’existe donc pas de besoins nutritionnels standard et chaque cas doit être envisagé à part.

* les principaux facteurs influençant l’alimentation des personnes âgées :

> Modifications physiologiques :
- diminution du métabolisme basale dû à la réduction progressive de la masse de tissus actifs et à la baisse de l’activité de certains organes,
- l’affaiblissement de la fonction digestive notamment du goût, de l’odorat, du pouvoir de mastications, de la suppression des sucs digestifs, de la motricité gastro intestinale,
- baisse du fonctionnement du foie et des reins,
- diminution de la fixation du calcium responsable de la fragilité squelettique,
- sensibilité accrue du système cardio-vasculaire avec une forte prédisposition à l’athérosclérose.

> Modifications socio-économiques :
Les déséquilibres alimentaires de certaines personnes très âgées sont souvent liés aux conditions suivantes :
- l’inactivité, le manque de motivation, la solitude et l’ennui qui favorise l’inappétence ou au contraire la compensation alimentaire (grignotage, gourmandises),
- l’affaiblissement des ressources financières, les difficultés d’approvisionnement (un potence, infirmité, confinement, éloignement des lieux de distribution) qui explique souvent le manque de variété alimentaire.

* les apports conseillés :

Les besoins énergétiques baissent progressivement d’environ 10 % tous les 10 ans après 60 ans. Les apports énergétiques figurent dans le tableau 2.
L’équilibre recommandé entre les glucides, les lipides et les protides sont sensiblement identiques à celui des adultes.
L’apport glucidique doit donner la priorité aux féculents et tout abus de produits sucrés doit être évité.

L’apport en lipides doit être appauvri en graisses animales (charcuterie, sauce grasse) et l’apport en protides doit être renforcé en protéines d’origine animale pour couvrir les besoins en acides aminés indispensables (tableau1).
Les apports en vitamines, en minéraux et en eau doivent être équivalent ou légèrement supérieur à ceux de l’adulte en raison de leur mauvaise absorption intestinale.
L’apport en calcium doit être suffisant de même que ceux en fer.
Les fibres alimentaires des végétaux étant particulièrement irritantes pour l’intestin des personnes âgées, il est nécessaire de choisir les fruits et légumes bien mûrs ou de les attendrir par cuisson.


II) besoins et rations alimentaires en fonction de dépenses particulières :

1) alimentation des sportifs :

L’alimentation influence directement la constitution et le fonctionnement de l’organisme : une alimentation peu rationnelle ne peut garantir un rendement musculaire optimal. Même si les apports quantitatifs des aliments dans la répartition des repas varient en fonction de différents types de sport et selon les gens concernés, l’équilibre entre les nutriments est dans l’ensemble identique à celui des relations normales.

* sport de compétition :

Il nécessite une ration alimentaire très différente au cours de trois périodes successives : l’entraînement, le jour de compétition et la récupération.

>Ration d’entraînement :
Elle est très importante car elle doit permettre à l’organisme de favoriser les synthèses tissulaires et la formation de réserve. Elle est sensiblement la même pour tous les sports. Au cours de cette période d’alimentation du sportif se caractérise par :
- un apport énergétique est situé entre 11 000 et 14 000 kJ chez la femme et 12 000 à 15 000 kJ chez l’homme,
- une répartition énergétique normale : glucides : 55 %, lipides : 30 % et protides : 15 %,
- un apport de minéraux et vitamine convenable donnant la priorité aux aliments riches en calcium, en fer, en magnésium et en vitamines B,
- un apport en eau très élevé au moins 2 L voire plus par jour.

Une alimentation parfaitement équilibrée permet de couvrir les besoins du sportif et il n’est pas recommandé d’avoir une nourriture hyper énergétique.

>Rations de compétition :
Elle concerne le dernier repas précédant l’épreuve et la prise alimentaire d’attente. Certains sports de longue durée nécessitent en plus une alimentation au cours de l’épreuve. Après la compétition le sportif a besoin d’une ration de récupération.

- le dernier repas précédant l’épreuve : il doit être pris plus de trois heures avant l’épreuve afin d’éviter divers troubles digestifs et une mauvaise efficacité musculaire et cardiaque. Ce repas doit être copieux et très digeste,
- la ration d’attente : elle permet des apports glucidiques sucrés, éventuellement salés d’environ 200 ml toutes les demi-heures. Cette ration a pour rôle :
*maintenir la glycémie normale au moment où la tension nerveuse atteinte une hypoglycémie qui peut épuiser les réserves glycogéniques nécessaires à l’effort,
* fournirent l’eau et les sels minéraux facilitant l’effort et l’élimination des toxines.

> Rations de récupération :
Après une longue dépense énergétique, la récupération doit être progressive. La première phase consiste à éliminer les toxines accumulées, à rétablir l’équilibre minéral et à reconstituer la stabilité glycogénique: beaucoup d’eau de préférence riche en sodium et en potassium et une alimentation pauvre en protéines et en graisse mais riche en glucides complexes. La deuxième phase de récupération intervient deux à trois jours après la compétition : elle correspond à une alimentation de reconstitution riche en protides.

2) Sports occasionnelles ou de loisirs:

Ils se répondent considérablement pour le plus grand bien des individus qui devraient cependant essayer de pratiquer le sport de façon plus régulière et continue. Durant les semaines précédant la période sportive, l’alimentation doit être parfaitement équilibrée et variée.

* avant l’effort :

Le délai de trois heures séparant le dernier repas et le début de l’exercice doit être rigoureusement respecté. Ce dernier repas très digeste peut être composé : d’une crudité, d’un aliment protidique, d’une crudité, d’un produit laitier et d’un féculents.

* au cours de l’effort :

Il est conseillé de boire fréquemment et de consommer environ toutes les heures un aliment glucidique équivalent à une vingtaine de grammes de glucides par prise. Ces provisions glucidiques sont absolument indispensables pour les enfants.

* après l’effort :

Il est préférable de consommer beaucoup d’eau et un supplément de glucides féculents.
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