SOCIOLOGIE DE LA SANTE
C’est une valeur centrale pour les pays modernes dans lesquels on a satisfait les besoins primaires. Augmentation de la consommation en matière de santé puis loisirs.
Les Français dépensent consomment et dépensent pour la santé sans contrôle, car il y a l’existence d’un consensus : tout le monde adhère à l’idéologie individualiste : la recherche du bien-être tient une place importante.
On vit dans une idéologie ou on doit garantir le risque 0.
Il y a deux systèmes d’attitudes antagonistes :
-revendications d’avoir le meilleur système de soins du monde. Confiance dans la puissance de la médecine.
-il existe des images négatives : manque d’humanité dans les hôpitaux, erreurs médicales, manque de personnel…
La perception de la santé, de la maladie et de la mort évoluent.
Ce qui a fait augmenter l’espérance de vie sont les conditions de vie et la médecine.
Quand on est malade, entrave au fonctionnement social. Pas de statuts ni de rôles à tenir. Cependant, la mère de famille peut moins facilement s’arrêter qu’un célibataire.
OMS : la santé est un état complet de bien être physique, mental et social.
Il y a 2 conceptions :
-extérieure : on est malade car l’environnement extérieur attaque.
-intérieure : perturbation, nouvelle recherche d’équilibre, quand il est atteint, on ne peut pas être malade.
La vérité serait une synthèse des 2.
L’état de santé est un processus dynamique dans le temps et l’espace conditionné par des normes sociales, des valeurs, des cultures, des connaissances, des représentations, tout un imaginaire social. La médecine scientifique a un poids important.
Les maladies sont différentes selon les époques et les conditions sociales. La signification de la santé n’est pas la même à tous les âges de la vie, selon les lieux, les cultures. Espérance de vie inégale : plus longue chez les femmes et selon les CSP.
L’état de santé résulte d’interactions complexes entre des processus organiques et des facteurs sociaux.
Comment faire du conseil pour qu’il soit adapté comme valable ? Adapter à chaque famille.
Les regles de bonne santé données aux enfants sont transmises, elles définissent une norme du « socialement correct ». Les sujets les plus faciles à aborder sont ceux sur lesquels les enfants et les parents expriment un consensus : sida, drogues, alcool. 2 sujets sont souvent évités : la sexualité en général et la santé mentale.
Typologie des familles : les optimistes (très impliqués dans l’éducation de leurs enfants), les volontaristes (apprennent les comportements destinés à se maintenir en bonne santé), les démunis (désemparés), les libéraux (moins inquiets et pensent connaître leurs enfants), les protecteurs (comptent peu sur une aide extérieure).
Rôle des femmes très important dans la transmission des habitudes de santé et dans l’éducation pour la santé en général. (Plus de professions de santé, la mère s’arrête plus pour son enfant que le père, gèrent le carnet de santé.) Grande contribution des femmes. Favoriser le partage équitable entre les hommes et les femmes au sien de la famille.