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 LA PSYCHOLOGIE

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martine

martine


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MessageSujet: LA PSYCHOLOGIE   LA PSYCHOLOGIE Icon_minitimeJeu 28 Sep - 10:34

QU EST CE QUE LA PSYCHOLOGIE

La psychologie est une science dont la connaissance est rationnelle. Elle est née au 19ème s. (elle est donc récente) et elle répond à la question : « connaît-toi toi même ».Dans la psychologie on a la relation entre le corps et l’esprit, le psychique et le mental. Psychologie veut dire étude de la psyché, c’est-à-dire de l’âme. La psychologie s’intéresse aussi à l’animal car l’animal peut exprimer ses intentions.

Spécificité:

La psychologie est la science des faits psychiques et de leurs lois en tant que recherche expérimentale d’une connaissance de la vie mentale. Le fait psychique obéit à une certaine régularité commune à tout les humains (le sentiment, la réflexion,…). Ex : en général, les larmes sont le résultat d’un fait psychique : la tristesse.

L’introspection est un outil de la psychologie. Elle consiste à chercher en soi. Un des premiers à l’avoir pratiqué est le philosophe Maine De Brian. Le problème de cette méthode est le manque d’objectivité. Auguste Comte rejette la psychologie car ce n’est pas une science certaine. Pour lui, on ne peut s’analyser dans la mesure où l’on ne peut se dédoubler. Il dit : « L’individu pensant ne saurait se partager en deux dont l’un raisonnerait tandis que l’autre se’ regarderait raisonner ». Outre l’introspection, la psychologie a pour outil :

• L’observation : elle est possible car le fait psychique a une incidence sur le comportement.
- L’observation occasionnelle intervient dans un projet précis et délimité. Ex : le comportement des acheteurs.
- L’observation systématique est celle que le psychologue fait au quotidien sur ses proches, sur lui et sur ses patients.
- L’observation clinique intervient dans la psychopathologie. Le chercheur intervient d’avantage et fixe les conditions d’environnement. La personne n’est pas observée dans son cadre. Ex : consultation à l’hôpital.

• L’expérimentation : elle vérifie l’hypothèse en mettant en scène une expérience. Il y a un problème d’éthique car il y a des risques de manipulations.

• Les tests projectifs : on demande à l’individu d’interpréter des dessins ou des taches. Cela permet de classer les individus en grandes catégories.

But :

• Connaître l’homme pour améliorer ses relations avec autrui.
• Dégager des lois tendancielles
• Observer toutes les forme de dépression et non pas la dépression en général.
• Regarder ce qui se passe à l’intérieur de l’âme.
• Guérir les psychopathes.

Limites :

Elle doit être encadrée car on touche l’ordre du privé. Il faut donc un code déontologique. En psychologie les théories évoluent et peuvent donc être dépassés. Ex : analyses liées au contexte de la famille bourgeoise chez Freud, la criminologie, science formée par Lombroso, disait que la criminalité était génétique. Il faut faire attention au psychologisme, c’est-à-dire au fait de vouloir tout interpréter par la psychologie.

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L’approche psychanalytique :

Elle vient de Freud (1856-1939), un médecin de formation qui soignait les hystéries (symptômes d’une maladie qui n’a pas de cause organique). Il soignait ses patients sous hypnose. Peu à peu l’hypnose a été abandonnée et transformée par la cure psychanalytique qui elle est basée sur la parole. Dans la cure psychanalytique, tout est évoqué même les rêves. Pour Freud, les rêves sont « la voie royale vers l’inconscient ».

Voici le schéma du psychisme d’après Freud :

Le surmoi : c’est ce qui empêche les pulsions de se réaliser.

Le moi : c’est ce dont on a conscience d’être.

Le ça : c’est l’ensemble des pulsions de l’individu qui lui vient en grande partie de l’enfance.

La plus part du temps, les pulsions refoulés se satisfont dans les rêves. L’inconscient se manifeste par :

• Les rêves :- le contenu manifeste est ce dont on se souvient du rêve.
- le contenu latent est le sens caché du rêve, sa signification.

• Certains lapsus : se sont des mots dits à la place d’autres mots et que l’inconscient veut dire. C’est un acte manqué. Un acte manqué est un acte qui échoue pour des raisons inconscientes.

• Les pathologies : mentales (la paranoïa) ou physiques (maladies cutanés).

Au début, on appelait la psychanalyse, psychanalyse des profondeurs car l’inconscient nous détermine de manière profonde.

Pour Sartre, « l’homme est condamné à être libre » ; l’inconscient ne doit pas servir d’alibi, l’homme doit assumer ses actes.

Lacan (1901-1981) souhaite un retour à Freud. Pour lui, l’inconscient est un langage et la psychanalyse a pour but de traduire ce langage. La psychanalyse lacanienne est recommandée dans le traitement des enfants car elle met l’accent sur le langage.

L’approche béhavioriste (comportementale) :

Née en réaction contre l’introspection, dans cette approche, on analyse le comportement et non l’intérieur. J.B. Watson (1878-1956) pense que chaque comportement est une réponse à un stimulus. B.F. Skinner (1904-1990) a peaufiné la théorie béhavioriste.

Les béhavioristes ont parfois recours à l’excès afin de dégoûter. Le problème est que cela ne résout pas la cause du comportement et du trouble. Cela ne fait que déplacer le symptôme qui risque de resurgir de manière plus violente. On peut donc critiquer cette approche dans la brutalité de ses traitements.

Kubrique, dans « Orange mécanique » caricature les thérapies béhavioriste et les conséquences terribles et violentes qu’elles peuvent avoir.

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Il existe une forme atténuée du béhaviorisme. Bandura, un canadien, va tenir compte des intentions du sujet. Il parle de la notion d’anticipation. Dans l’anticipation, l’individu agit dans l’espoir d’atteindre certains résultats qui sont conforme à des models socialement valorisés. L’apprentissage est une imitation.

Cette thérapie du béhaviorisme atténué a pour but d’aider le patient a récupéré le contrôle actif sur sa propre vie. Le thérapeute va agir sur les croyances irrationnelles du patient qui sont sources d’angoisse et de dévalorisation de soi. Dans ce cas-ci, on tient compte des représentations du patient. On le replace dans un contexte et on considère que son comportement est un message.

L’approche systémique :

Cette approche a été fondée par l’anthropologue Grégory Bateson (1904-1980), un homme qui a travaillé dans la ville de Palo Alto. Grégory Bateson a constaté dans l’hôpital où il travaillait que les patients manifestaient des troubles liés au fait qu’ils étaient soumis à des messages contradictoires. Bateson a élaboré la théorie de la double contrainte. Quand il y a conflit et dépression chez l’individu, cela est souvent dû au fait qu’il soit soumis à des messages contradictoires. Il a aussi inventé le concept de jeu. Le « jeu » obéit à des contraintes dont les acteurs n’ont pas conscience.

L’analyse transactionnelle d’Eric Berne (1910-1970), dit que chaque individu dans ses relations joue un rôle et que ces rôles peuvent se classer en trois catégories :

- le persécuteur
- la victime
- le sauveur

Un individu a plusieurs rôles. On peut en effet être le persécuteur dans sa famille et la victime dans son travail.

Le but de la thérapie est d’identifier chacun de ces rôles et d’en prendre conscience. C’est aussi de prendre conscience des avantages qu’on en tire et de rechercher les comportements qui changent les règles du jeu.

La limite d’une telle approche est la difficulté à repérer et à traiter tout un système. De plus, comment traiter un système qui n’existe plus et qui a des répercutions dans le présent (ex : la famille). Les systémiques disent que si la maladie demeure, c’est qu’il y a un problème dans un système actuel.

Ce genre de travail a un intérêt dans la psychologie du travail et dans la cellule du travail pour repérer les interactions entre collègues et les rôles que jouent chacun. Cette approche est féconde car elle s’applique à tous les systèmes même les plus petits.

N.B. : quand il y a pathologie, cela ne vient pas que de l’individu mais cela vient essentiellement du système, de la relation que l’individu a avec les autres. C’est le système qui est pathogène.

L’approche cognitiviste :

La philosophie dit que dans l’âme il y a trois domaines :

- les émotions : l’affectif, les sentiments
- la cognation : les désirs, la motivation, la volonté
- la cognition : l’exercice de la pensée consciente et rationnelle.



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La cognition est l’ensemble des processus par lesquelles une personne acquiert des informations sur elle-même et son environnement et les assimile pour régler son comportement.

Le cognitivisme est aussi une approche thérapeutique qui va éclairer les causes de la dépression et donc va agir dessus.

Les cognitivistes disent que la dépression résulte des distorsions cognitives, c’est-à-dire, du fait que les dépressifs ont mal assimilés les informations dans leurs environnements et cela les a conduit à faire des raisonnements délirants. Les cognitivistes pensent l’humain comme un ordinateur, l’entrée étant l’assimilation et la sortie le comportement.

Beck, un psychologue américain, qui a écrit « La thérapie cognitive et le désordre émotionnel » soutien que les personnes prédisposées à la dépression ont généralement des raisonnements délirants sur eux et sur leurs environnements. Cela se voit à travers leurs discours.

Quelques distorsions cognitives :

• L’inférence arbitraire : c’est quand on tire des conclusions totalement injustifiées. Ex : il ne m’a pas dit bonjour donc il me hait.

• L’abstraction sélective : c’est quand on se centre sur un détail sans percevoir l’aspect global de la situation.

• La surgénéralisation : c’est quand on applique à toutes les situations possibles, les éléments d’une situations données. Ex : si j’ai raté mon bac, je raterais tous mes examens.

• La majoration ou minoration : c’est des erreurs logiques qui consistes à attribuer une plus grande valeur aux échecs et aux événements négatifs tout en dévalorisant les réussites et les situations heureuses.

• La pensée absolue : c’est quand le sujet s’enferme dans l’alternative du tout ou rien sans modulation possible entre les deux extrêmes. Ex : soit histoire d’amour réussit soit je suis célibataire toute ma vie.

Description de la dépression selon les cognitivistes :

• L’auto-reproche ou l’autocritique : c’est quand on se reproche de ne pas réussir aussi bien que l’on ne se le serait imaginé.

• La culpabilité : c’est nécessairement de sa faute lorsque les choses tournent mal.

• La dépendance à autrui : comme on se dévalorise, on s’appuie sur l’autre.

C’est trois symptôme c’est ce que Beck appelle la triade cognitive négative. Ces symptômes doivent être évalués selon leur degré.

On peut reprocher à l’approche cognitiviste de confondre les causes et les effets ; c’est normalement parce que le sujet est dépressif qu’il est amené à faire de faux raisonnements. C’est la dépression qui nous conduit à voir les choses autrement. Les cognitivistes utilisent des tests pour évaluer le rôle de la cognition dans l’apparition de la dépression.

L’individu s’évalue lui-même, il y a donc des difficultés à avoir un recul. De plus le sujet peut faire preuve de mauvaise foi, de déni (c’est quand on refuse une réalité qui nous concerne). Cette approche est peu utilisée en France. Elle est surtout utilisée dans les pays anglo-saxon.

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La personne est un être vivant doté d’une conscience et d’une identité. Elle est confrontée à des changements mais malgré ces changements, il y a une continuité de la conscience. Dans la personne, il y a aussi une notion de responsabilité. On distingue plusieurs étapes dans le changement de la personne. Ces étapes ne sont que des repères et n’ont pas lieu au même moment pour chaque individu.

Henri Vallon (1899-1962) dit qu’une étape est un système mental en rapport avec l’âge, caractérisé par un ensemble de besoins et d’intérêts qui en assure la cohérence. Ces étapes se succèdent dans un ordre nécessaire, chacune formant une préparation indispensable à l’apparition de la suivante. On distingue quatre étapes importantes :

- l’enfance
- l’adolescence
- l’âge adulte
- la vieillesse

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